« Bonsoir,
En cette veille de jour de l'an 2016, je prends mon clavier pour écrire un petit témoignage, le 3ème sur ce site… que j'adore… 2011 et 2013, je crois me souvenir. (Lire son précédent témoignage).
Et bien, tout n'arrête pas de changer, d'évoluer… et je m'adapte, je n’ai pas le choix… comme tous et toutes atteint(e)s de la même pathologie.
Depuis 2009, date de mon mariage, j'ai perdu mes jambes, l'équilibre, une main gauche et mon homme est toujours là. Sa phrase : "Je préfère une fille en fauteuil qui a toujours le sourire, qu'une en talons qui fait toujours la gueule".
Je l'aime et pourtant je lui en fais voir !
Je n'ai pas vraiment de regret dans ma vie, c'est comme si j'avais bien conscience que mon état allait empirer et j'ai fait à chaque étape ce que je devais pour ne rien regretter. Je reste globalement positive sur ce que m'a apporté cette maladie : d'autres amis, plus vrais, d'autres décisions, plus en adéquation avec mon "moi", d'autres envies, en sachant qu'il y avait une urgence à vivre… Ma dernière folie ? Avoir été élue Miss Handi Rhône-Alpes en mai 2015 !
Pour 2016, un fauteuil électrique va être nécessaire. Un déménagement va s'imposer. On se rapproche de la ville car ce sera plus simple pour garder mon autonomie : acheter du pain, prendre le tram, voir des expos… sortir de mon isolement !
Chaque étape n'est pas facile, mais on en ressort encore plus fort. On est fier de pouvoir se dire : "Je l'ai traversée". Je profite le temps que ça dure… aujourd'hui, je vais… demain, on verra bien…
Très bonne année à tous et toutes. »
Par Sophie, de Lyon.
❤️ Soutenez l'association Notre Sclérose ! (Exemple : un don de 20€ ne vous coûte réellement que 6,80 €).
Rediffusion du 31/12/2015. « Bonsoir,
En cette veille de jour de l'an 2016, je prends mon clavier pour écrire un petit témoignage, le 3ème sur ce site… que j'adore… 2011 et 2013, je crois me souvenir. (Lire son précédent témoignage).
Et bien, tout n'arrête pas de changer, d'évoluer… et je m'adapte, je n’ai pas le choix… comme tous et toutes atteint(e)s de la même pathologie.
Depuis 2009, date de mon mariage, j'ai perdu mes jambes, l'équilibre, une main gauche et mon homme est toujours là. Sa phrase : "Je préfère une fille en fauteuil qui a toujours le sourire, qu'une en talons qui fait toujours la gueule".
Je l'aime et pourtant je lui en fais voir !
Je n'ai pas vraiment de regret dans ma vie, c'est comme si j'avais bien conscience que mon état allait empirer et j'ai fait à chaque étape ce que je devais pour ne rien regretter. Je reste globalement positive sur ce que m'a apporté cette maladie : d'autres amis, plus vrais, d'autres décisions, plus en adéquation avec mon "moi", d'autres envies, en sachant qu'il y avait une urgence à vivre… Ma dernière folie ? Avoir été élue Miss Handi Rhône-Alpes en mai 2015 !
Pour 2016, un fauteuil électrique va être nécessaire. Un déménagement va s'imposer. On se rapproche de la ville car ce sera plus simple pour garder mon autonomie : acheter du pain, prendre le tram, voir des expos… sortir de mon isolement !
Chaque étape n'est pas facile, mais on en ressort encore plus fort. On est fier de pouvoir se dire : "Je l'ai traversée". Je profite le temps que ça dure… aujourd'hui, je vais… demain, on verra bien…
Très bonne année à tous et toutes. »
Par Sophie, de Lyon.
❤️ Soutenez l'association Notre Sclérose ! (Exemple : un don de 20€ ne vous coûte réellement que 6,80 €).
J'entends bien ton ras le bol, ta décomposition face à tout ce fatras incompréhensible de la plupart de ceux qui ne le vivent pas.Même si je montre toujours un visage affable, détendu et souriant,ras le bol aussi de toutes ces misères qui nous envahissent au quotidien. Mais je me dis que chacun a sa dose de soucis alors, à quoi bon ajouter les nôtres ?
Et puis, la maladie nous aide drôlement à faire le tri entre les vrais amis, ceux qui sont là malgré tout et ceux qui "comptaient" sur nous sans jamais donner.
Ma fille a pris ses distances aussi ; peur de la maladie, peur de la malade, peur de quoi ?
Alors, je pense à moi maintenant, en priorité ; cela fait très égoïste, mais comme les autres ont fui, il ne reste plus que moi !
Tant pis pour tous ceux qui te laissent, tu avais encore tant de chose à partager avec eux.
Pense à toi, et nous, sur le blog, nous pensons à toi.
En ce début 2016, cherche chaque jour une petite pensée sur ton chemin, et fais-la tienne.
Belle vie à toi, Mary-Jeanne.
Christine