La sclérose en What ?
La sclérose en plaques, c’est plus de 110 000 cas en France
et autant de malentendus sur cette maladie.

Formes et évolution de la sclérose en plaques.

La sclérose en plaques (SEP) touche 110 000 personnes en France et près de 2,3 millions dans le monde, mais l’âge du diagnostic, la fréquence des poussées, les symptômes ou les séquelles varient d’une personne à une autre. Les nombreux récits que vous trouvez sur le site en témoignent : chaque personne est unique et chaque sclérose en plaques l’est tout autant. Le corps médical s’accorde cependant sur la définition de 3 grandes formes de sclérose en plaques.

La forme récurrente-rémittente (SEP-RR).

Dans 85% des cas, la sclérose en plaques se présente sous la forme récurrente-rémittente. C’est la forme de sclérose en plaques la plus courante. Elle se caractérise par la survenue de poussées (nouveau symptôme ou aggravation d’un symptôme existant, sur une durée supérieure à 24h), suivie d’une période de rémission d’au moins 30 jours. Dans la plupart des cas, les symptômes régressent en quelques semaines, spontanément ou avec l’aide d’un traitement par corticoïdes, pouvant laisser, ou non, des séquelles au malade.

La forme secondaire progressive.

Dans 50% cas, la forme récurrente-rémittente peut évoluer vers une forme secondaire progressive, dans un délai de 5 à 20 ans. Cette forme se caractérise par une progression plus continue de la maladie, avec moins de poussées. Selon l’Inserm, de récentes études épidémiologiques semblent indiquer que les traitements de fond (immunomodulateurs/suppresseurs) permettent de retarder la survenue de cette seconde phase progressive.

La forme primaire progressive (SEP-PP).

La forme primaire progressive concerne 10 à 15% des formes de début. Plus rare, elle se manifeste plutôt après 40 ans, touchant autant les femmes que les hommes. Dès le diagnostic, l’aggravation des symptômes neurologiques est lente et continue. L’évolution se fait sans poussée.

 

Article rédigé par l'Association Notre Sclérose.