La sclérose en plaques,
c'est vous qui en parlez le mieux.
Le 15 sept. 2011

La sclérose en plaques, par Chrystèle.

« Reste donc plus qu'à trouver
un bon neurologue envers qui je puisse
accorder ma confiance ! »

« Bonjour,

À 25 ans (cf. photo jointe), je n'aurais jamais pensé pouvoir être atteinte d'une maladie chronique auto immune. À cette époque, je ne pensais qu'à sortir les week-ends pour m'amuser avec les copines en boîtes de nuit.
Mais quelques temps plus tard, des problèmes de concentration sont apparus et je me suis sentie mal, sans en comprendre la raison. J'ai alors décidé de tout quitter : la fac, le domicile parental, le fiancé. J'ai connu des moments de grosse dépression et un profond isolement social. Jusqu'à ce que progressivement les choses aillent mieux : ma passion nouvelle pour les chats persans (l'exercice d'un élevage) m'a incité à sortir... afin de la partager avec d'autres personnes. À 32 ans j'ai décidé de reprendre mes études, jusqu'à obtenir un MASTER en droit. C'est en 2004 que j'ai eu de nouveaux troubles et la situation n'a fait que s'empirer… aucun médecin n'est parvenu à réellement comprendre ce que je vivais. Faut dire qu'il ne me prenait pas vraiment au sérieux. Je pense que je portais l'étiquette "profil anxieux", alors que je ne l'étais plus du tout. Mais quand un médecin ne trouve pas la cause de symptômes non spécifiques, il a tendance à dire que c'est PSYCHOSOMATIQUE.
Troubles urinaires, troubles de la motricité, fatigue nerveuse, faiblesse des membres inférieurs… en 2007, mon médecin de famille a enfin pu reconnaître des signes neurologiques et m'a prié de consulter en URGENCE un neurologue. La sclérose en plaques m'a été annoncée le vendredi 20 juillet 2007… Je ne pouvais pas être contente d'avoir la sclérose en plaques mais j'étais soulagée que mes problèmes soient enfin reconnus comme réels et non sortis de ma psyché !
Non, je n'avais pas rêvé… la fatigue nerveuse qui m'avait toujours empêché de travailler "comme tout le monde" (rester toute une journée à l'extérieur) était réelle, ce n'était pas un "caprice" de ma part.
Pour autant, le plus dur restait à venir… apprendre à gérer sa maladie, toute seule car les neurologues rencontrés jusqu'alors ne m'ont pas vraiment aidé : impossible d'obtenir des réponses de ma neurologue actuelle. Cette situation est insupportable : ne pas pouvoir savoir ce que demain sera fait. Reste donc plus qu'à trouver un bon neurologue envers qui je puisse accorder ma confiance ! »

Par Chrystèle. 

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Rediffusion du 19/12/2007.

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