« Bonjour,
Je profite de 2 minutes de temps de libre au bureau pour apporter ma contribution en témoignant aujourd'hui. Allons-y :
C'était il y a 3 ans, à cette période de Noël, super comme cadeau ! J'avais 27 ans… Je ne vais pas vous raconter tous les examens et l'annonce de la maladie par ce neurologue qui se prenait pour le roi de l'univers… ça va vous saouler.
J'aimerais vous parler du travail avec ma sclérose en plaques.
Je suis sous interférons et vraiment, j'en ai marre de me piquer et pourtant je supporte bien ce traitement.
Je continue à travailler car mon handicap est « invisible » pour les autres. Pas pour moi. Je cache ma maladie à mes collègues car je veux être à leur niveau, je travaille dans un cabinet d'avocats.
Je fais de grosses journées et après le travail, je sors avec mes collègues… Bref, j'ai vraiment une vie de parisien actif, mais des fois, mon corps ne tient pas donc j'invente des mensonges pour pouvoir m'éclipser… c'est moche comme style de vie.
Métro, travail, soirée, mensonge, piqûre, dodo, métro…
Je n'ai pas le choix, je dois mentir, dans mon boulot (comme beaucoup d'autres), nous devons toujours être au « top ». Pas le droit d'être malade ça fait mauvais genre…
J'ai peur pour l'avenir, j'ai peur de perdre mon boulot qui me passionne. Pour le moment j'arrive à faire avec, mes RTT sont des journées « perfusion de cortisones » (une perf' par mois).
Je voulais témoigner sur ce site associatif car je suis encore jeune et je me retrouve ici.
Courage à tous ! »
Par Franck.
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Quel témoignage émouvant
Mon mari a été diagnostiqué en 2013
Il en est à son troisième traitement mais cela n a pas empêché deux poussées importantes en 2019, l année de naissance de notre fils
Il n a plus de sensations dans ses orteils des deux pieds
Il a très peur pour l avenir et surtout pour son métier
Il est ferronnier forgeron
Je vous laisse imaginer son combat au quotidien pour exercer son métier pour lequel il a beaucoup de talent
Ses employeurs savent pour sa maladie mais ne comprennent pas bien. Ils lui conseillent d aller voir un osteo quand il est tout bloqué....
notre petite famille l inquiète également, combien de temps pourra t il porter son bébé. Il sait déjà qu’il n arrive plus à courir. Il ne pourra pas jouer au foot avec lui plus tard ou courir derrriere son vélo pour lui apprendre à en faire....
vivement un traitement miracle.
Courage à vous tous patients et à vos familles.
Être conjoint d un malade sep n est pas toujours facile non plus. On essaie d encourager ou de minimiser les angoisses... pour vous aider à positiver... pas évident.
Barbara