« Bonjour,
Je m’appelle Monique (39 ans) et on m’a diagnostiqué une sclérose en plaques à 26 ans. Comme beaucoup, j’ai ignoré en grande partie la maladie, mais j’ai annulé mon mariage par peur d’être seule (voulant laisser le choix à mon conjoint) et je n’ai pas eu d’enfants (on me le déconseillait à l’époque). J’arrivais à vivre avec quelques symptômes, mais je vivais… Lorsqu’en avril 2006, après beaucoup de souffrance, Maman décède, et un an jour pour jour après son départ, la sclérose en plaques réapparaissait de plus belle.
J’ai dû, à ce moment-là, confirmer ce diagnostic par une ponction lombaire que je me refusais de faire depuis le début… Là, j’ai dû commencer à faire des piqures d’Avonex®. En décembre 2009, mon conjoint me quitte et 6 mois après, la maladie a failli me paralyser tout le côté droit (mobilité, langage, coordination, équilibre, …). Là, j’ai remarqué mon déni total et les années à essayer d’ignorer l’évidence. Maintenant, je me pique au Rebif® et je me rends compte que beaucoup de personnes ignorent volontairement ou non l’existence de la maladie.
J’ai vécu un enfer au travail mais je me battais, jusqu’au jour où j’ai dû me résigner et heureusement, j’ai changé de chef, un homme humain et compréhensif. Aujourd’hui, je suis seule mais j’ai encore un travail. C’est déjà ça… je fais de la logopédie, de la kiné et je vois une psychologue. Mais ma plus grande peur, c’est de ne plus trouver l’amour, de faire fuir car je pourrais ne plus trouver les mots ou parler convenablement à cause de mes émotions… qui malheureusement ont été touchées aussi.
Sépiens, vous n’êtes pas seuls… »
Par Monique.
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Rediffusion du 17/06/2011. « Bonjour,
Je m’appelle Monique (39 ans) et on m’a diagnostiqué une sclérose en plaques à 26 ans. Comme beaucoup, j’ai ignoré en grande partie la maladie, mais j’ai annulé mon mariage par peur d’être seule (voulant laisser le choix à mon conjoint) et je n’ai pas eu d’enfants (on me le déconseillait à l’époque). J’arrivais à vivre avec quelques symptômes, mais je vivais… Lorsqu’en avril 2006, après beaucoup de souffrance, Maman décède, et un an jour pour jour après son départ, la sclérose en plaques réapparaissait de plus belle.
J’ai dû, à ce moment-là, confirmer ce diagnostic par une ponction lombaire que je me refusais de faire depuis le début… Là, j’ai dû commencer à faire des piqures d’Avonex®. En décembre 2009, mon conjoint me quitte et 6 mois après, la maladie a failli me paralyser tout le côté droit (mobilité, langage, coordination, équilibre, …). Là, j’ai remarqué mon déni total et les années à essayer d’ignorer l’évidence. Maintenant, je me pique au Rebif® et je me rends compte que beaucoup de personnes ignorent volontairement ou non l’existence de la maladie.
J’ai vécu un enfer au travail mais je me battais, jusqu’au jour où j’ai dû me résigner et heureusement, j’ai changé de chef, un homme humain et compréhensif. Aujourd’hui, je suis seule mais j’ai encore un travail. C’est déjà ça… je fais de la logopédie, de la kiné et je vois une psychologue. Mais ma plus grande peur, c’est de ne plus trouver l’amour, de faire fuir car je pourrais ne plus trouver les mots ou parler convenablement à cause de mes émotions… qui malheureusement ont été touchées aussi.
Sépiens, vous n’êtes pas seuls… »
Par Monique.
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Ton texte me touche beaucoup tu en es où actuellement dans ta vie
Et comment fais tu pour être si forte moralement
Merci
Agréable journée
Gabriel