« Bonjour,
Je m'appelle Morade, j'ai 47ans, marié et 3 enfants. Ça fait un moment que je me dis que je vais écrire, je vais essayer d'expliquer ma situation.
En 2007, après que j'ai vu mon toubib pour des fourmillements dans la main droite, il m'a envoyé voir un neurologue à Besançon.
Ce neurologue m'a fait faire des tests : tendre les bras et fermer les yeux (dès que mes yeux étaient fermés mon bras droit tombait tout seul). Suite à ses tests, il m'a envoyé directement aux urgences au CHU de Besançon. J'y suis entré a 09h00, ils m'ont fait me déshabiller et ont installé une perfusion puis j'ai passé plusieurs autres examens (radio, scanner, prise de sang, une ponction lombaire). Je devais passer une IRM a 15h00, je ne savais pas ce qui m'arrivait, a 15h00 on m'annonce que l'IRM était reportée a 19h00 et qu'ils allaient m'installer dans une chambre. Je ne savais toujours pas ce qu'il m'arrivait et ils n'avaient pas de réponse a mes questions.
Les fourmillements que j'avais à la main droite avaient progressé. J'en avais dans les jambes et sur le torse. À 17h00, j'étais installé dans ma chambre et à 20h00 une infirmière est venue me chercher pour passer l'IRM. J'avais du mal à marcher. Elle voulait m'emmener en fauteuil, j'ai refusé mais je sentais que ça n'allait pas... je titubais. Après l'IRM on m'a servi un repas et donné un cachet pour dormir. Dans la nuit on est venu me réveiller pour des prises de sang, température et tension.
Le lendemain, j'étais de plus en plus bloqué de partout. Je voulais aller aux toilettes mais rien ne sortait, dans ma tête je paniquais. Vers 07h00 un défilé de médecins et d'infirmières est passé pour me poser plein de questions mais toujours pas d'indications sur ce que j'avais. À 08h00 on est venu me poser une perfusion de corticoïdes et on m'a dit que je resterai à l'hôpital car il fallait que je fasse cinq jours de perfusion de corticoïdes.
Dans la matinée j'ai vu un neurologue qui m'a fait faire des tests que je connaissais par cœur (étant donné que je les faisais à chaque fois que quelqu'un entrait dans ma chambre). Il m'a dit qu'il pensait au départ à un AVC mais que ce n'était pas ça. Il m'a parlé de sclérose en plaques mais sans dire ce que c'était ça. Après les 5 jours d'hôpital, 5 semaines en arrêt de travail et j'avais toujours mon bras en compote...
6 mois après, j'ai passé une IRM puis j'ai eu un rendez-vous en consultation. Le neurologue m'a expliqué que c'était probablement la sclérose en plaques, en me précisant qu'il n'y avait pas de certitudes que je l'avais... Il m'a dit qu'il ne pouvait pas dire que j'avais une sclérose en plaques sans qu'il y ait une deuxième poussée.
En janvier de cette année, mon toubib m'a prescrit (en accord avec mon neurologue), 3 jours de perfusion de corticoïdes car je marchais mal et je titubais. Je les faisais le matin avant d'aller travailler.
Fin février, je retournais à l'hôpital pour 5 perfusions et là, le neurologue m'a dit qu'en janvier j'avais fait une poussée mais que trois perfusions n'ont pas suffit pour arrêter le processus et à ce moment-là, il a diagnostiqué une sclérose en plaques.
Depuis le mois de juin, je suis en "protocole", j'ai un comprimé à prendre par jour et plusieurs visites et tests à faire par mois. Pour l'instant, ça va... j'ai des hauts et des bas. Je continue à travailler. Je fais avec, mais beaucoup de choses ont changé.
J'ai essayé d'expliquer au mieux, mais ce n'est pas ma tasse de thé. J'espère que mon témoignage sera utile. Merci. »
Par Morade.
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Le neurologue a diagnostiqué la SEP pour ma femme depuis 2009 elle avait l'interféron comme traitement pendant 05 ans et maintenant apres une hésitation pour pour le tysabri elle prends de l'immurell .(en Algérie)
et vous de quel comprimés vous parler.