« Bonjour,
Je me présente, je m’appelle Emmanuelle, j’ai 41 ans, mariée et deux enfants. Je vis à Marseille et je suis bien entourée par ma famille qui se soucie de mon état de santé.
Tout a commencé à la fin du premier confinement. Grosse fatigue, fourmillements dans le bras droit, sensation de froid côté gauche et comme « endormi » et impossible d’écrire ou de tenir quelque chose dans la main.
On m’a conseillé de passer une IRM. La radiologue a voulu en faire une autre avec injection de produit de contraste pour mieux voir. Et là, elle me dit qu’il faut que je consulte un neurologue pour avoir un avis.
Tout s’enchaîne rapidement. Le neurologue me conseille de faire une ponction lombaire pour écarter toutes pathologies. Un mois se passe, avant d’avoir le résultat. La fatigue est toujours présente et quelques symptômes ont disparu.
Le 4 août 2020 le diagnostic tombe : sclérose en plaques.
Et là, j’ai l’impression que tout s’écroule autour de moi et je me pose un tas de questions. Mais celle qui revient tout le temps, c’est : « Qu’ai-je fait pour avoir ça ? ».
Les rendez-vous s’enchaînent, ainsi que le début des perfusions de corticoïdes en hôpital de jour.
Au début, j’ai essayé de vivre comme avant, mais la fatigue était toujours là. Je me levais fatiguée et je me couchais fatiguée. J’ai beaucoup pleuré, j’en voulais à la terre entière et puis j’ai commencé à essayer de prendre sur moi…
J’essaye de trouver des solutions, je m’accorde des moments de pauses et je prends des vitamines le matin pour être bien la journée.
J’essaye d’être positive, elle ne partira pas, elle fait partie de moi.
Petit à petit, je commence à apprendre à vivre avec et il y a des hauts et des bas…
Je vous remercie de m’avoir lue. »
Par Emmanuelle.
❤️ Soutenez l'association Notre Sclérose ! (Exemple : un don de 20€ ne vous coûte réellement que 6,80 €).
🔬 100% de vos dons vont à la recherche contre la sclérose en plaques.