« Bonjour,
Je ne sais pas si j'ai la sclérose en plaques, mais je me retrouve dans beaucoup de vos témoignages. Je suis en attente de diagnostic depuis juin 2018. Je m'explique.
Après des douleurs aux jambes, bras et mains, des fourmillements, un engourdissement et des décharges électriques se sont manifestés brusquement. Pensant que ça allait s'arranger dans les jours qui suivent, j'ai attendu. Puis, les douleurs m'empêchant de dormir, j'ai fini par aller aux urgences après mon travail. Après de longues heures d'attente, le médecin des urgences conclut à une névralgie et une sciatique. Il me donne une ordonnance pour consulter un rhumatologue pour faire une infiltration en hospitalisation de jour. Rendez-vous un mois après, je m'y rends. Le rhumatologue m'ausculte et trouve certaines choses bizarres. Il me refait une deuxième fois les tests sensitifs, les réflexes, etc… Il me demande si j'ai déjà été piquée par une tique. Je me dis à ce moment-là : « Oulala ce n’est pas rhumatoïde mon truc que je traîne ». Bref, je lui réponds que non. Il me demande si j'ai un moyen de garde pour mes enfants, je lui dis oui. Il me dit : « Très bien car pour moi ce sont des problèmes neurologiques que vous avez, je contacte la neurologue et on va vous garder quelques jours ». Ah super, il ne manquait plus que ça ! Je venais pour une infiltration et bien non, direction la neurologie. Une semaine d'hospitalisation, IRM, ponctions lombaires, biopsie d’une glande salivaire, radio des poumons… On me parle de myélite, de sarcoïdose, de la maladie de Lyme, etc… des trucs qui font bien flipper.
Bref, tout ça pour me dire la veille de ma sortie : « On ne comprend pas, nous ne trouvons rien. Cela doit être psychosomatique ». Je leur dis que non ! Ma vie est bien, je n’ai aucun stress…
Alors la neurologue me donne une ordonnance de médocs pour ma sortie : Lyrica® et Laroxyl®, une ordonnance pour une consultation ophtalmique, un EMG*, et une future ponction lombaire de contrôle à faire deux mois après, en hospitalisation de jour.
Bref, le temps s'écoule et mes douleurs sont toujours là : faiblesse musculaire, atrophie d’un mollet, crampes, etc… Lors de mon rendez-vous avec l’ophtalmologue, celui-ci découvre une névrite optique. Ah ! Je me dis qu’il y a peut-être quelque chose. Je fais mon EMG qui ne donne rien et ma deuxième ponction lombaire. Ma neurologue m’appelle quelques semaines après ma ponction pour faire le point. Elle me dit ne pas comprendre car tous les examens reviennent négatifs, hormis les deux ponctions lombaires et la névrite. Alors je lui annonce qu’on m’avait dit qu’il n’y avait rien à la première. Elle me dit que si car des bandes oligoclonales ont été trouvées (lymphocytes en petite quantité). Mes symptômes étaient toujours présents après 5 mois, pas d'amélioration. Entre-temps, j’ai augmenté (avec l’aval mon généraliste) mes doses de Lyrica®. Du coup, ma neurologue m’a donné une IRM à refaire 6 mois après pour contrôle et la suite je le connaîtrai après. Peut-être une réorientation vers la médecine interne. On verra bien.
En attendant, avant les vacances de février 2019, j'ai eu des gros maux de tête avec vomissements qui m'ont valu une nuit aux urgences avec une autre ponction lombaire. J’ai un gros rhume mais les maux de tête étaient si violents que seule la morphine me calmait, le reste n'y faisait rien et les douleurs ressemblaient à des coups de jus à la nuque et derrière la tête. Du coup, je suis arrêtée deux semaines. Puis, j’ai eu une grosse douleur dans les yeux, comme si on m’enfonçait des aiguilles avec des douleurs de fond, et il me reste des coups de jus avec fourmillements à la tête. Et tout mon côté gauche me fait souffrir : jambes, bras et mains. Plus la fatigue.
Bref, on verra si c'est une poussée… L'errance médicale est difficile car nous ne savons pas contre quoi nous nous battons et nous n'avons pas d'arguments à valoir pour nos employeurs, amis, famille… Les douleurs sont par moment insupportables malgré le traitement. Je suis en demande de centre antidouleurs afin d'apprendre à les contrôler.
Désolé pour le roman mais ça fait du bien de vider son sac.
Par Dany.
*Consiste à étudier l'activité électrique des nerfs et des muscles.
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Rediffusion du 08/04/2019.
Voici mon histoire mai 2019 au travail j'avais très mal de tête, ont me dit de rentrée car ça ne servait à rien de resté au travail avec les douleurs, je suis rentrée mais au cours de route j'ai euh des fourmillement à la jambe gauche, je me suis dit peut-être c'est la fatigue ou trop rester assise, j'étais pas bien...
2 jours après au travail toujours de nouveau la même chose, en pause dehors, je suis resté immobile vertige, fourmillement à la jambe, bras et tête en plus de cela mâchoire côté gauche dure comme de la pierre, je disais rien, mais ça ce voyer que j'avais du mal à parler...
Mets les collègues, se sont occuper de moi, ils ont remarqué que mon bras droit température normale et le gauche bouillant. J'ai fait un scanner ils ont trouver une hydrocéphalie à pression normale, étant donner que j'avais toujours mal à la mâchoire je me suis rendue à l'hôpital ont ma fait un IRM Cérébral ils ont trouver beaucoup de tâche pour mon âge je précise j'avais 31 ans, ont ma fait une ponction lombaire il mon rien trouver dans la moelle épinière, mais il mon trouver une inflammation au cerveau.
J'ai également des bandes oligoclonale ...
Je peux toucher mon nez avec le doigt droit, par contre, gauche est bloqué à 90 degrés.
Personne, c'est me dire ce que j'ai depuis 2019.
J'ai envie de tout laisser, mets, je me dis au final que non, j'ai envie de savoir le nom de ma maladie pour continuer à me battre..
Je marche avec une canne des fois, je ne peux plus marcher quand je me lève, je boite, le pied et bloquée pendant 15 minutes.
Vertige nausée quelques fois du courant, c'est rare.
Je sais juste que mon cerveau emmagasine l'information, mais agit après celons les dires de la neuropsychologue pour le permis de conduire et que mes taches sont à priori plus à droite qu'à gauche, car mon handicap se trouve à gauche.
Ils ne savent pas me dire depuis quand les tâches sont présentes, et ne peut pas avoir un diagnostic avant que 1 tâche de plus au cerveau ce manifeste. Ça peut mettre 1 semaine 1 mois, 1 an voir plus pour avoir un diagnostic...
Normalement, j'ai rendez-vous avec un professeur de sclérose en plaques, on verra s'il entend mon appel au secours..
Je vous comprends à tous quand vous dites que c'est compliquer de ne pas pouvoir dire à sa famille amis ext... ce qu'on a. Faut rester positive et sourire même si on n'a pas envie, c'est ce qui nous permet un petit peu de rester fort malgré d'autres problèmes que nous rencontrons en plus le COVID... Le sourire même si ont voix pas avec le masque, il reste visible dans les yeux.. contagieux... et surtout tout le monde ce sens mieux après !!