« Bonjour,
Lorsqu'on m’a diagnostiqué ma sclérose en plaques, sur le coup je suis resté « neutre ». Je ne connaissais pas cette maladie. Ma femme, elle, s'est effondrée, a pris en elle la douleur et les craintes que j'aurai dû avoir. Pendant deux jours complets, elle a pleuré, et moi, j'essayais de la réconforter de mon mieux, tout en gardant le sourire… Dans la foulée de ma première poussée, j'en ai fait une deuxième faisant apparaître de nouveaux symptômes : problèmes urinaires et sexuel (problème d'érection). C'est là que tout a changé car je ne me sentais plus homme et digne de vivre avec ma femme. Je l'ai mise devant le fait accompli, lui expliquant que la vie avec moi serait compliquée, qu'elle ne méritait pas cela et qu'il fallait qu'elle fasse un choix : partir ou subir. Elle a décidé de rester.
Les mois passent sous le poids de ma maladie et de tous ces symptômes. Je suis devenu dépressif et j'ai commencé à traiter cette dépression avec des cachets que mon médecin généraliste m'avait prescrits. Mauvaise idée, très mauvaise
Plus cela allait, plus le temps passait et plus je me renfermais sur moi-même laissant ma pauvre femme complètement de côté. Un an, deux ans ainsi…
Le couple a connu un tel bouleversement qui m'a, par le choc, ouvert les yeux. J'ai arrêté tous mes antidépresseurs. À partir de ce moment-là, les jours passaient et je ressortais petit à petit de mon brouillard, reprenant ma vie de couple en main. Je suis suivi de près par mon infirmière et ma psychologue qui m'aident dans mes démarches et me réapprennent à penser autrement : analyser, réfléchir, agir et si obstacles, les contourner, réfléchir, agir. Ceci jusqu'à atteindre mon objectif : me donner une mission chaque jour et faire en sorte de m'y tenir : comme, par exemple, aimer ma femme et le lui montrer, communiquer davantage (ce qui n'est pas mon fort) mais s'y efforcer.
La sclérose en plaques n'est pas une fin en soi, c'est un bouleversement de vie, un combat de chaque jour, mais je resterai tête haute.
Je ne retournerai plus dans ce maudit brouillard. »
Par David.
❤️ Soutenez l'association Notre Sclérose ! (Exemple : un don de 20€ ne vous coûte réellement que 6,80 €).
🔬 100% de vos dons vont à la recherche contre la sclérose en plaques.
Rediffusion du 14/06/2021. « Bonjour,
Lorsqu'on m’a diagnostiqué ma sclérose en plaques, sur le coup je suis resté « neutre ». Je ne connaissais pas cette maladie. Ma femme, elle, s'est effondrée, a pris en elle la douleur et les craintes que j'aurai dû avoir. Pendant deux jours complets, elle a pleuré, et moi, j'essayais de la réconforter de mon mieux, tout en gardant le sourire… Dans la foulée de ma première poussée, j'en ai fait une deuxième faisant apparaître de nouveaux symptômes : problèmes urinaires et sexuel (problème d'érection). C'est là que tout a changé car je ne me sentais plus homme et digne de vivre avec ma femme. Je l'ai mise devant le fait accompli, lui expliquant que la vie avec moi serait compliquée, qu'elle ne méritait pas cela et qu'il fallait qu'elle fasse un choix : partir ou subir. Elle a décidé de rester.
Les mois passent sous le poids de ma maladie et de tous ces symptômes. Je suis devenu dépressif et j'ai commencé à traiter cette dépression avec des cachets que mon médecin généraliste m'avait prescrits. Mauvaise idée, très mauvaise
Plus cela allait, plus le temps passait et plus je me renfermais sur moi-même laissant ma pauvre femme complètement de côté. Un an, deux ans ainsi…
Le couple a connu un tel bouleversement qui m'a, par le choc, ouvert les yeux. J'ai arrêté tous mes antidépresseurs. À partir de ce moment-là, les jours passaient et je ressortais petit à petit de mon brouillard, reprenant ma vie de couple en main. Je suis suivi de près par mon infirmière et ma psychologue qui m'aident dans mes démarches et me réapprennent à penser autrement : analyser, réfléchir, agir et si obstacles, les contourner, réfléchir, agir. Ceci jusqu'à atteindre mon objectif : me donner une mission chaque jour et faire en sorte de m'y tenir : comme, par exemple, aimer ma femme et le lui montrer, communiquer davantage (ce qui n'est pas mon fort) mais s'y efforcer.
La sclérose en plaques n'est pas une fin en soi, c'est un bouleversement de vie, un combat de chaque jour, mais je resterai tête haute.
Je ne retournerai plus dans ce maudit brouillard. »
Par David.
❤️ Soutenez l'association Notre Sclérose ! (Exemple : un don de 20€ ne vous coûte réellement que 6,80 €).
🔬 100% de vos dons vont à la recherche contre la sclérose en plaques.