« Été 2016, mon mari et moi faisons un tour à moto. Là, à un stop il a une perte d’équilibre. On se dit que c’est la faute aux gravillons.
Un matin, en rentrant du poste de nuit, il a du mal à marcher à cause de sa jambe gauche et quand il veut se doucher, impossible de monter le bras.
Direction le médecin qui nous envoie aux urgences, car il craint un AVC. Nous attendons 6 heures aux urgences.
Puis, retour dans la semaine chez le médecin pour faire une IRM. Il nous envoie chez un neurologue.
De septembre 2016 à juillet 2017, nous voyons le neurologue à plusieurs reprises.
Après cinq IRM, une ponction lombaire, un prélèvement intérieur des lèvres, en mai 2017 une lettre arrive à la maison et indique : « sclérose en plaques primaire progressive ».
J’appelle le neurologue, qui nous dit : « On attend encore des résultats ». Ok, je fais confiance.
Le temps passe, je rappelle le neurologue qui me donne toujours la même réponse.
Juillet 2017, nouveau rendez-vous chez le neurologue, qui nous « annonce » une sclérose en plaques primaire progressive.
Là je m’emporte, en lui rappelant qu’il m’avait dit qu’on attendait encore des résultats !
Pendant 2 mois on nous a menti…
Je demande la suite et on nous annonce que l’on verra en octobre, avec des collègues.
Là, je dis « STOP ».
Le lendemain, je téléphone à l’hôpital de Hautepierre et j’explique le cas de mon mari, notre détresse. Mon mari est pris en charge en une semaine et mis sous Rituximab®, un traitement à prendre tous les 6 mois.
En 2020, la maladie progresse, il a des problèmes à faire des choses minutieuses. Son nouveau neurologue lui propose de faire partie d’un essai clinique pour tester un nouveau médicament. Ok, il réussit à intégrer l’étude.
Tout va bien jusqu’en décembre 2024. Après une prise de sang en novembre, il apparaît que ses ALAT et ASAT augmentent (enzymes qui se trouvent dans les cellules de l’organisme). Là, catastrophe, on sort mon mari de l’essai clinique.
C’est une grande déception car ce médicament lui permettait de vivre mieux. Les symptômes reviennent : fatigue aux jambes, spasmes, douleurs, perte d’équilibre, problème urinaire…Aujourd’hui, il attend un rendez-vous pour un nouveau traitement.
Je vis avec lui, je vois cette maladie sournoise qui laisse peu de répit.
Il a besoin de beaucoup s’asseoir et moi je subis, comme lui.
J’ai mal face à cette impuissance ».
Par Angélique.
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Je suis Aurélie,, jai 39ans, j'ai été diagnostiquée il y a bientôt 2 ans. Apparemment je l'avais depuis déjà quelques années. ( j ai eu alors les mêmes symptômes mais ils sont passés au bout de deux jours donc j'avais mis ca sur le fait qu'il faisait très chaud).
Je suis suivis a Amsterdam,( j'habite aux pays bas depuis 20 ans), je reçois 2 perfusions par an et ca se passe bien.
J'ai eu un bébé il y a 8 semaines, pendant la grossesse je n'ai reçu aucun traitement et il.a fallu que j'arrête également les médicaments contre les spasmes, ca na pas été facile tout les.jours.
Hier je suis retournée a Amsterdam pour ma perfusion, après 10mois, ca cest bien passé.
S'il vous plaît de perdez pas l'esprit positif meme dans les moments les plus difficiles. C'est important.
Quand je reviens de l'hôpital, je repense aux personnes que jai vu la bas, assez males en point mais qui ont le sourire et elles sont contente de pouvoir se déplacer d'une manière différente que les gens " normaux" mais elles se déplacent.
Restons solidaires🙏